Une couvreuse se charge de poser la couronne sur le gros œuvre. Qu’il s’agisse d’un toit raide ou plat, d’un faîte droit ou arrondi, d’un toit en coupole ou d’un clocher, les couvreurs sont toujours de la partie.
Réaliser une toiture avec une forte isolation thermique permet de réduire la consommation d’énergie et l’empreinte écologique du bâtiment. Soit la couvreuse est directement concernée par cet objectif (pose d’isolant sur un toit plat, une toiture type sarking…), soit elle y participe (préservation de la couche isolante). La couvreuse peut également réaliser l’isolation thermique et le bardage d’un mur.
Les capteurs-solaires thermiques et photovoltaïques apparaissent sur les toits, leur nombre augmente chaque année. Les installer est une nouvelle compétence de la couvreuse qui doit veiller à leur bon fonctionnement et garantir l’étanchéité à l’eau de la toiture.
Le grenier n’est plus seulement un espace de rangement, mais un véritable espace de vie. Une bonne isolation et des lucarnes sont donc indispensables. Pour commencer, la couvreuse doit réaliser une structure de support solide. Elle peut ensuite passer à la « couverture » avec des tuiles, des ardoises, du chaume, du roseau ou du zinc. La couvreuse se charge également de la finition, du raccordement des gouttières et du système d’évacuation de l’eau de pluie.
La couvreuse travaille au grand air et à des hauteurs importantes. Il existe donc quelques règles de sécurité à respecter. Une couvreuse ne prend aucun risque et sait parfaitement comment se protéger. Elle tient aussi toujours compte du vent et des conditions climatiques.
Priorité au bien-être
Le travail de la couvreuse est contraignant. Le dos, les épaules et les bras subissent principalement une lourde charge. La couvreuse travaille en effet dans des positions inconfortables: debout, en mouvement, penchée en avant ou agenouillée. Elle utilise de préférence des outils (grue, monte-charge, monte-matériaux...) pour déplacer des matériaux sur et par-dessus le toit.
Etant donné que la couvreuse est régulièrement confrontée à la poussière (de quartz), elle limite la quantité de poussière en humidifiant et/ou en apportant du ballast lavé (et donc dépoussiéré).
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